Jusqu'à aujourd'hui, l'Ina PG (Institut national agronomique Paris-Grignon) formait les ingénieurs agronomes et l'Engref (Ecole nationale du génie rural, des eaux et des forêts) les spécialistes des eaux et forêts.
Depuis le 13 décembre pourtant, ce bel agencement a pris fin avec l'annonce par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche du rapprochement de ces deux établissements mythiques en plus d'une troisième institution, l'Ensia (Ecole nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires de Massy) pour former l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (Agro ParisTech), grand établissement d'enseignement supérieur agricole. Soit un ensemble de 2300 étudiants et 200 enseignants chercheurs, sous statut d'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. De quoi bénéficier d'une grande autonomie, d'une vraie recherche et d'une bien meilleure visibilité internationale.
Dans le même temps, l'Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier (Ensam) se rapproche du Centre national d'études agronomiques des régions chaudes (Cnearc) et du département des sciences et industries agro-alimentaires en régions chaudes de l'Ensia, basé à Montpellier pour former Montpellier Sup Agro ou plus précisément le Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques. Un nouvel établissement qui accueillera aussi le Centre d'expérimentation pédagogique (CEP) de Florac, pour regrouper 1100 étudiants et une centaine d'étudiants chercheurs.
Ce mouvement considérable s'inscrit dans le cadre de la politique de réorganisation des 25 grandes écoles placées sous la responsabilité du ministère de l'Agriculture et de la Pêche en sept grands pôles régionaux.
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