C'est après une longue absence que je reviens sur ce blog, non pas pour une note d'actu ou une information exclusive mais pour vous dire à quoi j'ai passé toutes ces dernières semaines. Comme j'ai finalement fait beaucoup de choses et rencontré beaucoup de monde, il y aura plusieurs notes. Mais je ressors aujourd'hui d'une interview de Bérangère Pagès, responsable des relations entreprises de HEC. Nous avons parlé de la Fondation HEC, fondation d'entreprises qui soutiennent financièrement l'institution dans ses efforts de développement. Et son discours à la fois plein d'assurance mais aussi de sobriété m'a décidément impressionné.
Tout de même, HEC, quelle winning machine...
En quelques années, l'établissement sis à Jouy-en-Josas a su acquérir un vrai leadership. C'est en tout cas ce qu'indiquent un certain nombre de classements et notamment le chouchou de HEC, le Financial Times qui plaçait cette année l'établissement 1er master européen et 1re offre de formation, tous cursus confondus. Récompense de la qualité de l'enseignement made in HEC. Récompense aussi d'un effort considérable mené depuis plusieurs années pour gagner en surface financière et recruter les meilleurs enseignants mondiaux.
Bilan, à HEC, on a la win... et cela se sent. Les enseignants sont en pleine confiance et proclament, a priori sincèrement, leur fierté d'appartenir à une telle institution. Les dirigeants demeurent pour leur part ambitieux. Non, vraiment, que l'on apprécie ou pas cette école, on ne peut qu'être marqué par l'ambiance régnant là-bas.
"Une école au savoir les plus aboutis"
Je laisse Hervé Crès, que j'ai interviewé voici trois mois pour Grandes Ecoles Magazine conclure par cette déclaration à la fois franche et instructive: "Si notre MBA est passé en quelques années de la 60e à la 18e place dans les classements du Financial Times, c’est parce que les diplômés interrogés perçoivent clairement avoir été formés par une école aux savoirs les plus aboutis. Institution à laquelle ils doivent leur carrière et leur situation. Ces résultats couronnent un choix stratégique opéré voici quinze ans de se sortir d’une compétition française pour se placer clairement dans le jeu international."
Quant à l'argent, nerf de la guerre, le directeur est clair: "Pour conserver des profs courtisés par les meilleures universités au monde, il est indispensable d’offrir les meilleures conditions de travail et de les payer au prix du marché. De quoi bénéficier d’un rayonnement international pour accueillir les meilleurs étudiants dont nous ferons les meilleurs professionnels. Des personnes qui deviendront, espérons-le, très riches et très généreuses… Parce qu’une école de management vit aussi et peut-être avant tout de diplômés qui, conscients de devoir leur carrière et leur situation à leur école, n’hésitent pas à contribuer à son développement."
Moi, je trouve cela limpide... Pas vous?
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