Voilà un classement impressionnant que celui obtenu par HEC au sein du Financial Times, 2e certes derrière loin le programme proposé par Kellog/Hong-Kong UST Business School mais devant les Executive MBA de Wharton, Columbia/LBS ou encore Chicago et l'Insead.
Bon, rendons à Cesar... HEC s'est allié à London School of Economics et à New York University Stern pour obtenir ce très bon classement, mais franchement, il y a de quoi pavoiser et nul doute que l'institution de Jouy-en-Josas ne manquera pas de mettre en avant ce résultat éclatant dans un domaine de la formation continue très rémunérateur et donc vital pour l'avenir des universités et grandes écoles.
L'Insead, pour la première fois classée, fait une fois plus preuve de son savoir-faire, alignant son tout nouveau EMBA à la 9e place, solide. l'ESCP-EAP se place 22e (+15 places) et Essec/Mannheim 26e (+5 places). L'EM Lyon est 66e (+8).
Vous trouverez ci-après le détail du classement et comme je suis généreux un petit rappel du classement MBA du Financial Times.
Peut-on réellement comparer des offres montées entre plusieurs écoles aux projets pédagogiques gérés totalement en interne?
Bien que satisfaisant pleinement les critères d'appréciation de FT, ce type de montage ne risque t'il pas une perte de cohérence pédagogique, essentielle?
Dans ce classement, je ne vois que 2 écoles Françaises proposant un eMBA "intégré": l'Insead avec une formule orientée cabinets de consulting de haut niveau, et l'EM Lyon, plus entrepreneurial, et correspondant d'avantage selon moi à ce que doit apporter ce type de formation: un complément managérial pour cadre à potentiel.
Il me semble que c'est ce que l'on retrouve dans les grandes business schools anglo-saxonnes.
Rédigé par : NicGir | 11 mars 2008 à 14:18
Merci pour ton commentaire NicGir.
Il est vrai que le FT a souvent tendance à mêler dans ses classements des formations pas toujours exactement analogues... Thierry Grange (Grenoble EM) l'évoquait d'ailleurs pour le classement publié année par le même Financial Times pour ses masters. Voir note du 18 septembre.
Tout classement présente ses défauts. Les rankings du Financial Times n'en sont pas exempts.
Rédigé par : Antoine Teillet | 12 mars 2008 à 08:24