Avant tout, quelques excuses, aucune note ou presque en une semaine... Voilà qui n'est guère sérieux, mais j'ai eu beaucoup de travail ces derniers jours (au moins l'argent rentre... chic). L'avantage, c'est que j'ai accumulé les infos depuis... En voici donc quelques unes...
Et tout d'abord –où avais-je la tête ces dernières semaines ?–, il semble en effet que j'ai manqué le très renommé classement publié fin août par l'université Jiao Tong de Shanghai...
Chaque année depuis 2003, cette institution s'est faite la spécialité d'étriller les universités françaises qui se trouvent de fait ridiculisées face à leurs concurrentes notamment anglo-saxonnes...
Cette année encore, rien n'a bougé... Avant de rappeler les principales données de ce classement, voici les critères qui ont prévalu à ce ranking... (Merci a Wikipédia pour ces éléments... )
Qualité de l'éducation: Nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens élèves (10 %).
Qualité de l'institution: Nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les chercheurs, nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines (20 %).
Publications: Articles publiés dans Nature et Sciences sur les années récentes (20 %), Articles indexés dans Sciences Citation Index, et Arts & Humanities Citation Index (20 %).
Taille de l'institution: Performance académique au regard de la taille de l'institution (10 %).
Bon, niveau résultats, ça n'est pas vraiment fameux... L'enseignement supérieur français ne plaçant que quatre institutions parmi les 100 premières, loin derrière les Etats-unis et le Royaume-Uni.
Dans le détail, l'Université Pierre et Marie Curie Paris 6 se classe 45e (46e en 2005), Paris 11-Orsay 64e (61e), Strasbourg 1 96e (92e) et enfin Normale Sup 99e (93e). Pour un total de 17 dans les 500 premières.
Pour mémoire, les Etats-unis placent huit établissements dans les dix premiers, le lauréat mondial étant Harvard. Cambridge (UK) obtient pour sa part la 2e place.
Alors évidemment, tout classement a ses limites, et celui-là aussi qui, en accordant une grande importance aux publications internationales donne un large avantage aux universités anglo-saxonnes et aux institutions de grandes tailles aptes à multiplier les articles. A l'inverse, les établissements français, trop morcelés, ne peuvent rivaliser en la matière. Il leur manque aussi les ressources pour attirer les meilleurs enseignants , ceux-là même qui possèdent les meilleurs palmarès que recherchent les chercheurs de Jiao Tong. Certains organismes de recherche comme le CNRS ne sont pas pris en compte non plus.
Enfin, les autres pays de l'Europe continentale ont eux-même été relativement maltraités... On se console un peu comme on peut...
Pour en savoir plus, allez voir le lien suivant...
Les commentaires récents