Avec parmi ses étudiants et diplômés des champions du niveau de Gwendal Peizerat (patinage), Julie Pomagalski (snowboard) ou encore Romain Riboud (ski alpin handisport) et Franck Adisson (canoë), l'EM Lyon fait figure de lieu de formation privilégié pour les sportifs de haut niveau. Grâce à des cursus sur-mesure. Explications d'André Camilli, responsable du programme sport de l'institution, lui-même ancien gymnaste de haut niveau , interviewé il y a quelques jours...
Depuis quand et pourquoi l'EM Lyon accueille-t-elle les sportifs de haut niveau?
Voilà une petite vingtaine d'années que notre établissement accueille très officiellement des sportifs de haut niveau dans ses murs. A la clé pour notre institution, plus de notoriété mais aussi la possibilité de diversifier les profils au sein de nos promotions. De fait, nous recevons des sportifs de haut niveau comme nous accueillons des musiciens de talent et des artistes. Une manière de disposer d'une multitude de personnalités dont les expériences s'enrichissent mutuellement.
Comment procédez-vous avec ces étudiants un peu particuliers ?
J'attends d'eux une réussite à la fois sportive et académique. Pour les y aider nous mettons donc en place conjointement un calendrier qui tiendra compte de leur agenda sportif et de leurs objectifs. Pour obtenir par exemple le master de l'EM Lyon, chaque élèves devra avoir validé 21 modules de cours répartis sur plusieurs années en fonction de leur calendrier sportif. Ceci établi, chaque cursus pourra durer plus ou moins longtemps... On parle souvent de Gwendal Peizerat, resté six ans dans nos murs. Classiquement, leur parcours s'étale sur deux ou trois ans. Sachant que nos athlètes intègrent habituellement la grande école après la licence, directement en cycle master.
Combien de sportifs de haut niveau comptez-vous aujourd'hui?
Entre dix et quinze répartis sur l'ensemble de nos programmes, la grande école, mais aussi les MBA ou encore la formation continue. Parmi eux Julie Pomagalski, championne du monde de snowboard et médaillée olympique, Romain Riboud, médaillé paralympique de ski ou encore Jérôme Meyer, champion du monde d'escalade. (1)
Pour quels échos du côté des sportifs de haut niveau?
Il y a 15 ou 20 ans, les athlètes n'osaient pas d'intégrer les écoles supérieures... Il y avait beaucoup d'autocensure... Au fil du temps, l'EM Lyon est apparue comme une option très intéressante pour des sportifs pensant constamment à leur avenir. Je me considère comme un accompagnateur, celui qui aidera chaque athlète à agrandir son champ de vision et multiplier ses options de reconversion...
(1) Actuellement à l'EM Lyon: Julie Pomagalski (snowboard); Nathalie Pechalat (danse sur glace); Julien Despres, (aviron); Caroline Freslon-Bette (aviron); Romain Riboud (ski handisport); Caroline Saint-Criq (curling); Cedric Amafroi-Broisat (ski handisport); Jérome meyer (escalade en bloc); Alexis Rafidison (tennis SHN Malgache); Marie Caucanas (equitation).
Plus une dizaine de Sportifs de niveau national non inscrits sur les listes ministérielles...
bonjour,
je voudrais juste signaler a Antoine qu'il utilise une ancienne version du logo d' EM LYON. Certes, c'est encore la version du site officiel de l'ecole, mais ce site n'est pas tres a jour. Le nouveau logo se trouve facilement avec Google Images.
Par ailleurs, EM LYON s'ecrit toujours en majuscules, comme HEC, ESSEC, ESCP-EAP... En effet ce sont devenus des noms propres, avec une typographie specifique.
A part ces details, continuez, ce blog est sympa !
Rédigé par : alibababa | 19 octobre 2006 à 14:17
Pour ce qui est du logo, c'est corrigé...
Pour ce qui est de la typographie, voilà qui mérite réflexion... J'en étais resté à une ancienne règle qui veut que les abréviations (HEC) restent en capitales alors que les acronymes (Insa ou Enseeiht) s'écrivent en bdc. Je vérifie de ce pas. Si tu avais raison, j'en prendrais bonne note pour la suite...
Merci en tout cas du compliment et de ton encouragement. :)
Rédigé par : Antoine Teillet | 21 octobre 2006 à 17:00