"Pas un jour sans une ligne" avait écrit Philippe Léotard... En ce moment, Richard Descoings fait encore plus fort puisqu'il se fend de plusieurs notes par jour sur son blog sur un un thème pour le moins surprenant: la diminution du nombre d'admis à l'IEP pour la rentrée 2008...
Volonté de tâter le terrain avant les grandes manoeuvres? Le médiatique patron de Sciences Po étonne puisqu'il travaille depuis des années à accroître la renommée de son institution, ce qui passe aujourd'hui par un progrès des effectifs passés de 4000 à plus de 7500 en une dizaine d'années.
Mais bon, les temps changent et le 14 février dernier, Richie D s'est posé la question suivante: Faut-il stabiliser le nombre total d'élèves de l'école et donc le nombre de nouveaux entrants (1550 en 2007)? Et le directeur de l'IEP d'asséner une petite bombe lors de cette même journée du 14 février: "Il faut diminuer d'un quart le nombre de nouveaux admis pour la rentrée 2008". L'intéressé collectant ensuite de nombreux commentaires pour la plupart bien construits. Il faut reconnaître cette démarche "participative" tout à fait intéressante...
Diverses propositions sont venues sur le devant de la scène à mesure que la réflexion de RD progressait. Les avait-il en tête dès le départ? Il s'agirait de laisser les IEP de région absorber le "trop plein" de candidats... Ou de créer des masters aux côtés des 1ers cycles régionaux, à Nancy, Poitiers, Dijon, le Havre et Menton... Ou d'ouvrir un second campus en Ile-de-France –rappelons qu'un second Sciences Po de plein exercice est en projet à Créteil (voir note du 14 décembre)... Ou de rattacher certains IEP de province à la Fondation nationale des Sciences Politiques dont dépend étroitement... Sciences Po.
On ne peut nier à Mister Descoings un certain sens de l'humour et de la provocation... Notant tous ces derniers jours l'avenir pour le moins menacé de ces institutions, le voilà proposant leur regroupement sous son seul et même panache... Généreux non?
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