Suite de la présentation du roman "Sorbonne Confidential" débuté hier avec l'interview de l'auteur, Laurel Zuckerman...
Pourquoi tout d’abord avoir décidé, après votre licenciement, de vous engager dans l’enseignement au lieu de poursuivre votre carrière dans le privé ?
Après 18 ans d’entreprise et notamment plusieurs dernières années dans une dot-com un peu étrange, j’avais véritablement envie de changer de voie. Un virage normal aux Etats-Unis où il est tout à fait possible à 40 ans de devenir journaliste ou infirmière… Souvent confrontée aux demandes d’amis et d’autres parents souhaitant que j’enseigne l’anglais à leurs enfants, j’ai donc eu envie de m’engager dans cette voie. Mais en suivant la voie classique et non pas de façon précaire comme nombre d’autres anglophones.
Vous avez donc intégré Paris IV pour y passer l’agrégation… Qu’est-ce qui vous a finalement le plus choqué à votre arrivée là-bas ?
J’ai vite compris la complète déconnection entre le concours
et l’enseignement concret de l’anglais. Peu de pratique de la langue, absence
de cours de méthodologies d’enseignement… De quoi diplômer de brillants
linguistes mais pas de former des pédagogues.
Aujourd’hui, le principal reproche fait aux enseignants
français de langue vivante est leur trop grand recours au français, leur hyper
sévérité et le fait qu’ils n’encouragent pas leurs étudiants à s’exprimer à
l’oral. Mais ce comportement n’est rien d’autre que le reflet de ce qu’ils vivent
à l’université…
Quand une ancienne cadre « high-tech »
américaine vivant depuis vingt ans en France décide de se reconvertir dans l’Education
nationale mais découvre que pour enseigner l’anglais, l’essentiel est de savoir
maîtriser l’art de la dissertation en français… Ceci est le premier article concerné à l'ouvrage. Interview de l'auteur, Laurel Zuckerman, demain sur le blog.
« Pourquoi en France le contenu du CAPES et de
l’agrégation d’anglais n’a-t-il rien à voir avec l’enseignement de cette
langue ? » C’est quasiment par
cette question que Laurel Zuckerman achève son premier roman –autobiographique–
publié chez Fayard en 2007 : « Sorbonne Confidential ». Un ouvrage
écrit à partir de son expérience d’étudiante en agrégation d’anglais.
L’autre question que l’on peut se poser à la lecture de ce livre est la suivante : Pourquoi un anglophone n’a-t-il apparemment presque aucune chance d’obtenir l’agrégation pour enseigner en France sa langue maternelle ? La réponse qui se dévoile au fil des pages est la suivante : Parce que le français est plus important que l’anglais dans l’obtention du concours ! Et savoir commenter dans la langue de Molière les plus grandes œuvres britanniques et américaines un sésame indispensable vers le succès…
Sorbonne Confidential de Laurel Zuckerman. 333 pages, Ed. Fayard. Paru en 2007.
Pas le temps de présenter largement le nouveau RTRA –réseau thématique de recherche avancée– "Triangle de la physique" inauguré officiellement hier sur le plateau de Saclay. L'intiative est pourtant extrêmement intéressante qui réunit depuis déjà un an les compétences de recherche de Polytechnique, l'Institut d'Optique, le CEA, l'Ensta ou encore Supélec et l'Onera pour mieux les promouvoir à l'international.
Vous trouverez cependant ci-après un lien vers le discours qu'a prononcé à cette occasion Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
Autre petit lien.
L'Ecole des mines d'Alès a superbement tiré son épingle du jeu lors du dernier concours Lépine puisque l'école via son incubateur a vu trois de ses innovations particulièrement mises en valeur...
1er prix du concours 2008, l'ordinateur "Magui" conçu par Fabrice Guiraud et Jérémie Marron. Entièrement tactile –sans souris ni clavier– et destiné aux personnes âgées ou malades de Parkinson, cette machine a été conçue au sein du laboratoire de génie informatique et de productique des Mines d'Alès. L'invention a par ailleurs reçu le 2e prix Oséo récompensant les idées les plus novatrices.
Lire la suite "Concours Lépine, les Mines d'Alès dominent..." »
L'association Passerelle qui permet déjà à de nombreux étudiants Bac +2, 3 et 4 d'accéder par un concours spécifique aux grandes écoles de commerce vient d'annoncer sa diversification en créant Passerelle 3 "MS/MSC".
Pas moins de 63 mastères spécialisés et MSc (programmes classiquement destinés aux titulaires d'un bachelor ou d'une maîtrise) seront proposés par les écoles membres de l'association. Des cursus tous labellisés par la Conférence des Grandes Ecoles.
Attention cependant à ne pas confondre les démarches. Il ne s'agit pas dans ce cas de diversifier les voies d'accès à des cursus de type école de management en permettant l'intégration d'étudiants hors prépa. Mais plutôt de mutualiser et de valoriser l'offre de mastères spécialisés et MSc des 16 écoles membres de l'association. De fait, le public à qui est destiné ces formations est finalement le même qu'à l'habitude, diplômés de master d'une grande école de commerce ou professionnels en activité.
Pour en savoir plus sur l'actualité des grandes écoles et les derniers communiqués, allez donc faire un tour dans l'onglet "Brèves de Sup", de nombreuses infos en perspective... C'est dans la colonne de droite... ;)
Journaliste spécialisé enseignement supérieur site: http://enseignementsuperieur.typepad.fr
Les commentaires récents