A voir sur le blog "Des idées pour demain" de l'Institut Montaigne, un article sur la nécessité d'augmenter la mixité sociale dans les grandes écoles. Rédigé par Philippe Manière, président du Think Tank et ancien journaliste, l'écrit évoque une "mixité en recul" et des grandes écoles dont le principal défaut est "de recruter de manière toujours plus homogène. Ainsi, si vous prenez les meilleures grandes écoles d'ingénieur, du type Polytechnique, sachez qu'il y a 50 ans, un peu plus de 20% des élèves admis avaient des parents d'origine modeste. Aujourd'hui, ils ne sont qu'environ 10 %..."
Face à ces lacunes, il est clair qu'il faut agir. De très nombreuses initiatives ont été lancées par les grandes écoles mais sont-elles vraiment efficaces? Je me suis lancé il y a quelques semaines dans des recherches sur ce sujet. je vous livrerai bientôt quelques conclusions. Toujours est-il que Philippe Manière cite dans son article l'initiative de Sciences Po qui fut parmi les premières à accueillir des jeunes de lycées difficiles dans dans ses classes. Diplômé de l'Essec, il n'oublie cependant pas de préciser que c'est l'Essec qui, la première, lança la première expérience de ce type.
Et Philippe Manière de justement conclure qu'aujourd'hui "Nous vivons dans un pays de plus de 60 millions d’habitants qui recrute ses élites dans des milieux qui représentent à peu près 10 % de la population. Quel gâchis de matière grise !"
A bon entendeur...
Au fait, l'ouvrage de Thomas Lebègue et Emmanuelle Walter "Grandes écoles, la fin d'une exception française" consacre un chapitre entier au sujet. Je vous en reparle bientôt...
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