Valérie Pécresse a ouvert ce 13 novembre à Paris une grande conférence sur les indicateurs de comparaison internationale destinés à mettre en place d'ici peu un grand classement par discipline des établissements d'enseignement supérieur. Une évaluation qui devra favoriser la mobilité des étudiants et des chercheurs sur en Europe.
Parmi les grandes idées du discours d'introduction prononcée par la
ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, notons les
quelques éléments suivants. Le fait tout d'abord qu'"Erasmus (soit) un magnifique succès, mais un succès qui a besoin qu'un second souffle vienne en raviver la flamme."
"Les étudiants veulent suivre des parcours européens de formation
dont ils peuvent être certains à la fois de la qualité et de la
pertinence par rapport à leur projet professionnel.(...) (La) mobilité,
c'est donc une décision réfléchie, un choix reposant notamment sur
l'évaluation des atouts supplémentaires qu'elle apporte dans un
parcours de formation. Aujourd'hui, les repères nécessaires pour que
tous les étudiants puissent faire ce choix, à un moment ou à un autre
de leurs études, sont encore insuffisants."
Et Valérie Pécresse de souhaiter une véritable information sur l'offre de formation en Europe et la mise en place d'un classement des universités. "Une information objective, compréhensible et claire." Ce d'autant que des rankings tels que Shanghaï font chaque jour parler d'eux et sont finalement très attendus des institutions françaises qui pourtant, les décrient. Selon Valérie Pécresse "nous pouvons continuer à subir, année après année, la parution de classements que nous avons toutes les raisons du monde de contester, ou alors nous pouvons construire ensemble un classement européen."
"Subir ou faire entendre notre voix, poursuit-elle, voilà l'alternative."
Face à des classements ne jugeant que la qualité de la recherche de l'enseignement supérieur, ou les seules formations délivrées, il faut donc mettre en place des évaluations complètes, "une véritable cartographie des disciplines en Europe."
Pour l'intégralité du discours, rendez-vous sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
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