Poursuivons notre petit tour d'horizon de ces écoles performantes mais méconnues et partons à Bordeaux pour découvrir l'Enseirb (Ecole nationale supérieure d'électronique, informatique et radiocommunications de Bordeaux)...
Centrée sur les TIC, l'école se destine particulièrement à l'électronique, l'informatique, l'automatique, le traitement du signal, les réseaux et les télécommunications. Evidemment, ce n'est que l'une des nombreuses institutions du secteur... Constituée en trois départements d'électronique, d'informatique et de télécommunications, l'Enseirb, propose de fait trois diplômes traditionnels dans ces mêmes domaines mais aussi une formation d'ingénieur en partenariat, spécialité réseaux et systèmes d'information.
Fondée en 1920, l'institution se nomme l'Enseirb depuis 2000
Côté chiffres, l'Enseirb, c'est 750 élèves pour trois ans d'études, soit 250 étudiants par promotion. C'est aussi 79 enseignants et enseignants chercheurs, une centaine d'intervenants vacataires, un –petit budget– d'environ 4 millions d'euros ou encore trois laboratoires de recherche partagés avec l'Université de Bordeaux 1. Tout d'abord l'IXL (intégration des composants et systèmes électroniques), ensuite le La BRI (recherche en informatique) et enfin le Laps (automatique, productique et signal). Comme il se doit, ces laboratoires sont des Unités mixtes de recherche (UMR) du CNRS.
Mais au fond, pourquoi une si flatteuse place dans le classement de Challenges? Le site internet de l'école dit: adaptabilité des ingénieurs, capacité à analyser, modéliser et tester leurs solutions mais aussi de les remettre en cause, connaissance des langues (TOEFL de 550 exigé), capacité d'initiative... Remarquons par ailleurs dans le tableau fourni par Challenges 80 % des diplômés embauchés dès leur sortie, 50 semaines de stage obligatoires en entreprise et 8 % des diplômés en apprentissage (nous reviendrons sur les bienfaits de ce type de formule). Remarquons de très faibles frais de scolarité, 680 euros, couverture sociale incluse, plus mutuelle santé complémentaire facultative, et un chiffre d'affaires de 2,7 millions d'euros réalisé sur 2004 en partenariats industriels. Intéressant.
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