Le 11 janvier dernier était organisée à l’Enseeiht –Ecole nationale supérieure d’électrotechnique, d’électronique, d’informatique, d’hydraulique et de télécommunications de Toulouse, prononcez N7– une rencontre-débat avec pour thème « Universités et grandes écoles, quel défi ? » Premier d’une série d’événements organisés par l’institution toulousaine durant toute l’année 2007, année de son centenaire. Alain Ayache, directeur de l’institution nous en dit un peu plus sur cette conférence et les caractéristiques de cette grande école d’ingénieurs toulousaine.
Quelques mots tout d’abord sur la conférence du 11 janvier ?
Fondée en 1907, l’Enseeiht fête cette année son centenaire. Désireux de marquer dignement l’événement, nous avons prévu un certain nombre de manifestations tout au long de l’année 2007 dont plusieurs colloques scientifiques mais aussi des rassemblements plus grands public où nous inviterons des jeunes de collèges et de lycées. D’autres conférences sont par ailleurs prévues qui aborderont des thèmes de société.
Le colloque du 11 janvier était donc la première de ces manifestations. Thème de la discussion : l’avenir du système éducatif supérieur français. C’est à dire des écoles d’ingénieurs mais aussi des universités. Une réflexion sur le positionnement à venir du supérieur français. Une question cruciale qui n’est pourtant pas nouvelle puisqu’il s’agissait déjà d’un thème essentiel voici 30 ans ! Une conclusion parmi d’autres : il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire pour nos écoles de se positionner clairement à l’international, et ce d’ici dix à quinze ans maximum…
Cent ans après sa création, quelle sont les principales spécificités de votre établissement ?
Première caractéristique de l’Enseeiht, former des ingénieurs généralistes dans leur spécialité… Parce que délivrant une formation scientifique et technique généraliste très recherchée par le monde industriel mais aussi des compétences poussées dans cinq principales spécialités qui font autant de diplômes délivrés par l’Enseeiht : l’électronique et traitement du signal, le génie électrique et automatique, l’informatique et mathématiques appliquées, l’hydraulique et mécanique des fluides et les télécommunications et réseaux.
Démonstration de ce discours, nos diplômés, s’ils sont bien recrutés dans leur spécialité deviennent au fil des années des ingénieurs non plus en hydraulique ou en électronique mais bien des ingénieurs Enseeiht capables d’évoluer dans divers domaines grâce à un apprentissage finalement très complet.
Deuxième point fort de l’Enseeiht, des laboratoires forts et innovants, et un enseignement très proche de la recherche grâce à trois principales entités : le Laboratoire de génie électrique (LEEI), le Laboratoire de mécanique des fluides habitué depuis longtemps à travailler avec des partenaires tels que la Nasa mais aussi l’Institut de recherche en informatique de Toulouse (Irit-Lima).
Troisième spécificité, une taille importante. Aujourd’hui, l’Enseeiht regroupe en effet 1500 étudiants et diplôme 350 ingénieurs chaque année. Je ne veux pas oublier enfin une forte implication du monde industriel dans notre école, tant au niveau de notre cursus que dans les instances de l’établissement.
Le site de l’Enseeiht.
Et quelques documents… Plaquette et journal du centenaire…
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