Petit article écrit pour l'Observatoire Boivigny il y a quelques jours.
ParisTech, le prestigieux regroupement d'écoles d'ingénieurs né en 1991, est devenu un établissement public à part entière depuis peu. Ses ambitions ? Transformer une constellation de petits établissements en un poids lourd international. Et ainsi faire valoir les atouts du French engineer dans le monde entier.
Lorsque onze des plus grandes écoles d'ingénieurs françaises – dont les Ponts, les Mines, Polytechnique, l'Ensta – ont décidé de se regrouper dans l'association ParisTech pour peser à l'international, beaucoup y ont vu un effet de manche (1). Sur le papier, la mutualisation de la recherche et le développement de programmes communs de formation paraissaient un objectif fort ambitieux pour ces écoles qui ont l'habitude de la jouer perso.
Plus le temps passe, plus les sceptiques se font rares. ParisTech, qui regroupe 13 000 étudiants et 3000 enseignants et chercheurs est devenu un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) fin 2006, et un établissement public de coopération scientifique (EPCS) en mars dernier. Ce changement de structure, signal d'une plus grande intégration entre ses membres, lui permet d'exister physiquement. « L'établissement a bénéficié de 4 millions d'euros supplémentaires et a pu créer 15 postes », explique Cyrille Van Effenterre, son président. Mieux, l'Etat autorise désormais l'établissement à délivrer des diplômes labellisés «ParisTech».
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