Dans la série des grandes écoles injustement méconnues, parlons aujourd'hui de l'EISTI (Ecole internationale des sciences du traitement de l'information) de Cergy et Pau. L'établissement a obtenu la 12e place du classement établi par le magazine Challenges dont nous nous sommes largement fait l'écho dans de précédentes notes...
Il est vrai qu'avec 85 % d'embauchés dès leur sortie, douze double-diplômes, une pépinière sur site mais aussi la mise en place de 45 semaines de stage pendant le cursus, l'institution a tout d'une grande... Habilitée par la CTI, membre de la Conférence des grandes écoles, l'EISTI est pourtant une toute jeune école puisqu'elle n'a été fondée qu'en 1983.
Un enseignement en sciences de l'information mais aussi management, mathématiques ou encore physique...
Le billet de Nesim Fintz, directeur général et fondateur, nous donne un bon aperçu des principales caractéristiques maison: écoute attentive et suivi personnalisé des étudiants, Charte Ethique, Solidarité Professionnalisme et Ouverture, enseignement sur trois ans complexe et complet en sciences de l'information mais aussi mathématiques, physique, management et sciences humaines, volonté de privilégier le travail de groupe et les projets d'équipes, dix options de 3e année... Les qualités de l'EISTI sont nombreuses.
Une plate-forme technologique performante (e-learning, visioconférences...) a par ailleurs permis depuis 2003 un développement sur les deux campus très éloignés de Cergy et Pau. Autre point fort, comme nous l'avons déjà signalé, la présence de douze double-diplômes avec plusieurs universités (Cergy-Pontoise, Dauphine, Paris Sud Orsay mais aussi Grenoble Ecole de Management, Euromed Marseille ou encore l'IAE).
Un certain nombre d'accords internationaux assurent enfin une vraie présence de l'international dans les murs mêmes de l'institution.
Dès cette rentrée, un rapprochement avec Supméca
Depuis cette rentrée, le rapprochement entre Supmeca et l'EISTI a encore enrichi l'offre de l'établissement... Une convention de quatre ans a en effet été signée avec l'Institut supérieur de Mécanique de Paris.
Objectif: diversifier les cursus, constituer un important pôle de formation aux sciences de l'ingénieur, valoriser des approches assez complémentaire. Si chaque école conserve personnalité, autonomie financière et indépendance pédagogique, le directeur de chaque établissement siègera au conseil d'administration de son homologue. Question programmes, des passerelles ont été mises en place entre chaque 3e année (options communes aux deux établissements, projets mixtes de fin d'études...) Des échanges d'élèves seront aussi possibles en fin de première année en cas de réorientation. Les deux établissements proposeront par ailleurs une classe préparatoire commune, la mutualisation d'une partie de leur recherche, de leurs moyens à l'international ou encore le transfert d'un certain nombre de compétences.
Ce rattachement préfigure la création d'un Institut national polytechnique en Île-de-France avec également l'Ensea comme il en existe déja sur Toulouse, Grenoble et la Lorraine.
Les commentaires récents