Classée 7e du classement 2007 du Financial Times –en recul de 3 places– avec son Master in International Business, Grenoble Ecole de Management confirme malgré tout son rang parmi les meilleures formation d'Europe. Explications de Thierry Grange, directeur de GEM.
Etes-vous satisfait de la septième place obtenue par Grenoble EM, légèrement en recul par rapport à 2006 ?
Tout à fait. Ce classement nous place pour la troisième édition d'affilée parmi les meilleurs. De quoi démontrer la pertinence de la formation présentée, le Master in International Business, la consistance du programme et la qualité de ses étudiants.
Le léger recul enregistré par rapport à l'an dernier n'est quant à lui pas déterminant. Il est logique que certaines écoles notamment parisiennes que nous avions battues les années passées aient cette année réagi pour nous passer devant. Le Financial Times a par ailleurs nettement distingué les 7 premiers établissements de ce classement. Il était important d'y figurer.
Ce type de classement est-il réellement important pour une institution comme la votre?
Deux facteurs permettent aujourd'hui de recruter les meilleurs étudiants. Tout d'abord les accréditations internationales de type Equis, AACSB et Amba. Nous avons acquis les trois. Ensuite les grands classements internationaux, et particulièrement le Financial Times, seul à établir une hiérarchie entre les grands masters. C'est dire si ce classement est absolument essentiel.
La prédominance française, fruit de décennies de concurrence interne...
On pourrait pourtant reprocher à ce classement de mêler programmes grande école, mastères spécialisés et programmes de type MIB...
En présentant le MIB au moment de l'élaboration du premier classement voici trois ans, notre école a suivi à la lettre les recommandations du Financial Times qui avait déclaré éligibles des formations clairement ouvertes à l'international et ne dépendant pas de qualifications purement nationales. Ce qui excluait les cursus de type grande école.
C'est ensuite qu'un certain nombre d'établissements alors dépourvus de cursus international ont approché le FT pour y présenter d'autres programmes. Désireux de constituer un classement représentatif de l'enseignement européen, le Financial Times a donc assoupli ses critères de sélection. Ce qui explique aussi la présence d'un mastère spécialisé parmi les sept premiers cursus...
Qu'est ce qui explique selon vous le très bon classement des Français, sept présents parmi les dix premiers?
Premier atout des écoles françaises, leur professionnalisation et leurs forts liens avec les entreprises. 20 à 30 ans de concurrence nationale nous ont par ailleurs obligés à constituer des programmes de grande qualité pour recruter les meilleurs profs et les meilleurs étudiants. Aujourd'hui, cette expérience de la concurrence nous permet de nous positionner, malgré des moyens financiers moins importants, aux meilleures places européennes face à des institutions souvent sans concurrentes dans leur pays d'origine.
Le site de GEM...
Les commentaires récents