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Quand les classements de "Challenges" font débat…

Dans son Numéro 39 du début juin, le magazine Challenges, auquel ce blog aime se référer, publiait son classement des écoles d’ingénieurs. Un classement aux résultats surprenants et qui a suscité nombre de réactions dont ce magazine s’est fait l’écho quelques semaines plus tard, dans son N° 44, via le courrier de ses lecteurs.
Passons les commentaires précédant le classement, souvent du classique : les jeunes ingénieurs sont très demandés, ils sont souvent « dragués » par l’étranger, ils sont trop peu nombreux. Notons le tacle à la Conférence des Grandes Ecoles via cette observation qu’à la différence de ce qu'estime cette institution dont les études seraient trop partielles, les ingénieurs sont nettement mieux payés que les jeunes managers. Et intéressons nous à la statistique.

Jean-Louis Scaringella quitte l'ESCP-EAP pour devenir directeur adjoint de la CCI de Paris

Diplômé d'HEC, de Harvard Business School (ITP), Docteur en Droit, titulaire du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) et ancien auditeur de l'Institut des hautes études de défense nationale, Jean-Louis Scaringella a été désigné début juillet comme directeur général adjoint de la CCI de Paris. Directeur général de l'ESCP-EAP depuis septembre 1999. Il a conduit le processus de rapprochement entre l'Ecole supérieure de commerce de Paris et l'EAP depuis leur fusion en septembre 1999. Il conserve la direction de cette école de management jusqu'à la nomination de son nouveau directeur général, en septembre prochain.

Laurent CALVET (HEC) meilleur jeune chercheur français en Finance.

Laurent CALVET, professeur de Finance au Groupe HEC, a reçu le 22 juin 2006, le Prix du Meilleur jeune chercheur en Finance. Ce prix a été remis par le comité scientifique de l'Institut Europlace de Finance (IEF), en clôture des 4èmes Rencontres Scientifiques Internationales qui ont lieu à Paris. Le jury était composé d'une vingtaine de professeurs-chercheurs issus des plus prestigieuses universités et écoles internationales.

Singapour, nouvelle Mecque de l'enseignement supérieur international

Un article du magazine Challenges de la fin juin revenait sur Singapour, comparant la cité-Etat à une plate-forme de l’éducation mondialisée…
Il est vrai qu’aujourd’hui, ce petit pays se place à l’avant-garde dans ce domaine, et a déployé de gros efforts pour attirer à lui aux côtés des grands groupes internationaux les plus prestigieux représentants de l’enseignement supérieur mondial. Parmi eux, l’Essec en 2006 et surtout l’Insead qui a déployé voici trois ou quatre ans son second campus dans cette région du monde. Site à partir duquel l’institution basée à l’origine à Fontainebleau, compte rayonner sur toute l’Asie du Sud-Est.
Et Patrick Fauconnier, auteur de l’article, de décrire le phénomène d’un « international school hub », école globale,  immense campus regroupant les meilleures universités et laboratoires de la planète. Objectif : attirer 150 000 étudiants et chercheurs étrangers mais aussi plus de 100 000 cadres en formation continue. Un peu comme si la France décidait d’accueillir 2,3 millions d’étudiants étrangers… Dix fois plus qu’aujourd’hui… De quoi doper une économie déjà capable par le passé d’attirer plus de 7000 multinationales.

Les grandes écoles rattachées à l'Education nationale?

Patrick Fauconnier est décidément une mine de renseignements pour quiconque s’intéresse comme moi à l’enseignement supérieur. Ainsi trouve-t-on dans le Challenges N°42 du 29 juin une très intéressante production dans laquelle le journaliste compare les réactions de Yannick Vallée, médiatique vice-président de la Conférence des pésidents d’université et Christian Margaria, président de la conférence des grandes écoles face à la déclaration du ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche François Goulard, lequel proposait le 12 juin devant un parterre de Centraliens, de rattacher les grandes écoles à l’Education nationale et de les rapprocher des universités.
Très bien pour Yannick Vallée, moins intéressant pour Christian Margaria tant le sujet est sensible. Et le président de la CGE, par ailleurs directeur de l’INT de rappeler que les liens sont déjà nombreux entre ces deux univers. L’Education nationale est par ailleurs tutelle d’un certain nombre d’institutions. Débat à suivre donc…

Hervé Crès, nouveau directeur délégué de l'Ecole HEC

L'intéressé a 38 ans, doyen associé, Directeur du Doctorat HEC depuis 2005 et professeur à HEC au Département Finance et Economie depuis 1997. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm, Hervé Crès est en outre diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris en 1990(section Service Public), titulaire d'un doctorat en mathématiques appliquées de l'université de Paris I et d'un doctorat en sciences économiques de l'Université de Genève en 1994.
Après avoir débuté sa carrière à l'Université de Pennsylvanie et a enseigné dans différentes universités ou institutions académiques en France, au Danemark, en Suisse et en Turquie. Economiste, Mister Crès mène actuellement des recherches portant sur les choix sociaux et les façons de corriger les défaillances du marché à assurer le bien-être social.

Il prendra le 1er septembre prochain ses fonctions de Directeur Délégué de l'Ecole HEC au sein du Groupe HEC, dirigé par Bernard Ramanantsoa.

Paris Universitas, un nouveau pôle de recherche à Paris

Extraits de l’article paru dans le magazine Challenges du 1er décembre.

Interview  de Gilbert Béréziat, président de l’Université Pierre et Marie-Curie (Paris VI) qui explique la création de Paris Universitas, réunion de cinq universités ou grandes écoles avec des moyens comparables à ceux des structures anglo-saxonnes. De quoi décrocher une reconnaissance mondiale.

Une réaction au classement récent de Shanghaï qui situe la première université française au 46e rang mondial et qui étrille chaque année notre enseignement supérieur.

"Business as usual"

« Tant que la continuité de l’enseignement n’est pas perturbée, c’est business as usual ». Jean-François Cazes (Centrale de Lyon 80), président de l’association des Centraliens de Lyon répond à nos questions quant au départ de Jacques Labeyrie de la direction de l’institution lyonnaise (voir note précédente).

Quelle est l’opinion des Centraliens de Lyon sur le départ de Jacques Labeyrie ?

Ce problème concerne avant tout l’école. L’association de diplômés reste pour sa part spectatrice et n’a pas à se prononcer sur la personnalité de Jacques Labeyrie. Ce qui nous intéresse, c’est la continuité des cours et la pérennité de la recherche. A ma connaissance, les enseignements ne sont pas perturbés. La recherche n’est pas non plus affectée. C’est l’essentiel. Si j’ose dire, c’est « business as usual ».

Le directeur de Centrale Lyon avait "gonflé" son CV!

"Jacques Labeyrie, directeur de l'Ecole Centrale de Lyon a manifesté son souhait de mettre fin à ses fonctions pour raisons personnelles." Tel est le communiqué que diffusait lundi dernier le service communication de l'institution lyonnaise.

Annonce laconique, annonce surprenante qui signifiait le départ au bout de seulement neuf mois d'un responsable contesté dans ses propres murs. Nommé à son poste par le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'époque François Fillon, Jacques Labeyrie avait pris ses fonctions le 7 mars dernier. Mais plus sans doute que de simples soucis relationnels, c'est un CV un peu "enjolivé" au recrutement qui justifierait le départ du directeur.

8 défis pour les grandes écoles françaises

Intéressant classement que celui publié par l’Express le 3 novembre dernier. Pas de révolution concernant le classement général puisque les trois premières écoles du classement sont encore et toujours l’Essec, HEC et l’ESCP-EAP. Viennent ensuite l’EM Lyon et l’Edhec, les « autres parisiennes… »

Soulignons tout de même la 2e place de HEC. Critère choisi par l’Express pour justifier ce classement? Les relations avec les entreprises. Pas complètement convaincant à mon avis. Non ,vraiment, les trois écoles se tiennent.

Les établissements classés de la 6 à la 12e place sont toujours d’excellent niveau. Mais on se rend compte, comme le souligne l’hebdo, que les valeurs sûres, Audencia, ESC Rouen ou encore ESC Reims, sont bousculées par de fringants nouveaux venus. En hausse, l’ESC Toulouse, mais aussi Grenoble Ecole de Management ou encore Euromed Marseille.

L’analyse intitulée « Les 8 défis de l’excellence » en suite du classement est par ailleurs très complète. Un vrai condensé du discours des directeurs d’écoles.

Pour résumer, les grandes écoles sont aujourd’hui confrontées à un environnement extrêmement concurrentiel. Essor de modèles de type Sciences Po concurrence d’établissements étrangers prestigieux, les ESC ne sont pas des voies incontournables…