Dans la série des grandes écoles injustement méconnues, parlons aujourd'hui de l'EISTI (Ecole internationale des sciences du traitement de l'information) de Cergy et Pau. L'établissement a obtenu la 12e place du classement établi par le magazine Challenges dont nous nous sommes largement fait l'écho dans de précédentes notes...
Il est vrai qu'avec 85 % d'embauchés dès leur sortie, douze double-diplômes, une pépinière sur site mais aussi la mise en place de 45 semaines de stage pendant le cursus, l'institution a tout d'une grande... Habilitée par la CTI, membre de la Conférence des grandes écoles, l'EISTI est pourtant une toute jeune école puisqu'elle n'a été fondée qu'en 1983.
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Après l'ENSG de Nancy et l'Enseirb de Bordeaux, cap sur Angoulème et l'Enjmin (Ecole nationale du jeu et des médias interactifs numériques), que j'ai moi-même découvert voici quelques mois sur France Inter en écoutant "Rue des entrepreneurs", au moment où l'émission se consacrait au savoir-faire français en matière de conception numérique 3D.
Sise à Angoulème, l'institution publique fut créée sous le statut d'"Institut conservatoire national des arts et métiers". Objectif : former les professionnels, des chercheurs et des artistes de haut niveau dans les domaines du jeu et des médias interactifs numériques, monter un lieu de recherche fondamentale et appliquée dans les domaines scientifiques et techniques, proposer une nouvelle orientation aux professionnels de l'audiovisuel à la recherche d'une orientation et d'une qualification mais aussi créer un lieu de rencontres internationales, physique et virtuel, pour les auteurs professionnels et les chercheurs des médias interactifs numériques. En bref, formation initiale, formation continue et pépinière de recherche, de création d'entreprise et de production d'oeuvres.
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Poursuivons notre petit tour d'horizon de ces écoles performantes mais méconnues et partons à Bordeaux pour découvrir l'Enseirb (Ecole nationale supérieure d'électronique, informatique et radiocommunications de Bordeaux)...
Centrée sur les TIC, l'école se destine particulièrement à l'électronique, l'informatique, l'automatique, le traitement du signal, les réseaux et les télécommunications. Evidemment, ce n'est que l'une des nombreuses institutions du secteur... Constituée en trois départements d'électronique, d'informatique et de télécommunications, l'Enseirb, propose de fait trois diplômes traditionnels dans ces mêmes domaines mais aussi une formation d'ingénieur en partenariat, spécialité réseaux et systèmes d'information.
Fondée en 1920, l'institution se nomme l'Enseirb depuis 2000
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Franchement, vous connaissiez, vous, l'ENSG Nancy avant le classement publié par Challenges en juin? Non bien sûr... Et à moins d'être féru de géologie, c'est très explicable. Domaine hyper spécialisé, position en Province, ce qui, quoi qu'on dise, peut s'avérer très handicapant, l'institution a tout pour demeurer relativement confidentielle.
"L'ENSG est la seule grande école française dans son domaine de compétences, confirme le site web de l' établissement, les géosciences et, en particulier, les champs d'application qui correspondent aux interactions entre les activités humaines et la géosphère."
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Largement connues –de nom– du grand public, les Junior-Entreprises sont un concept qui mériterait d'être encore davantage popularisé, notamment auprès du monde professionnel auquel elles s'adressent. Service pour les entreprises qui trouvent là des compétences à moindre frais. Service pour les élèves des grandes écoles qui trouvent ainsi la possibilité de gagner un peu d'argent de poche tout en gagnant un peu d'expérience.
Fondé en 1967 avec la création de la JE de l'Essec, et aujourd'hui fédéré au sein de la CNJE (Confédération des Junior-Entreprises, 120 structures environ), le mouvement part d'un concept des plus simples: placer des étudiants de grandes écoles et d'universités dans des conditions professionnelles en leur faisant réaliser un certain nombre de missions pour des entreprises et autres collectivités locales. But de la manoeuvre: rendre service au client, et rendre service aux élèves qui, par leur travail, auront acquis expérience et connaissances supplémentaires.
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Entre France et Chine... Outre l'ouverture d'un executive MBA par HEC en Chine, première intégration prévue dès septembre prochain, l'autre événement considérable de ces 12 derniers mois fut indéniablement l'ouverture d'une sixième Ecole centrale à Pékin à la dernière rentrée. "Sans doute le projet le plus important entrepris pendant l'année de la France en Chine" soulignait alors l'ambassadeur de France à Pékin.
L'accord créant la première grande école d'ingénieurs à la française en Chine avait été signé en avril 2005 par LI Wei, président de l'Université Beihand, et Hervé Biausser, directeur de Centrale Paris et représentant le groupe des Ecoles Centrale (Centrale Paris, Lyon, Lille, Nantes, Marseille).
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Je me disais depuis quelques temps que je devrais mettre en ligne le classement des grandes écoles d’ingénieurs publié par Challenges dans son numéro du 8 juin (voir note du 2 Août).
N’ayant pu faire un joli scan de ce classement, je l’ai repris en note… Et résumé. Rappelons que dans le pointage, le salaire en sortie vaut 40 points, la sélectivité 20 points, l’insertion professionnelle 20 points, le lien avec les entreprises 10 points, et l’ouverture internationale 10 points. Soit 100 points au total.
Update: Attention, nouveau classement 2007, voir note du 16 juin 2007!!
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La Chine, aujourd'hui terre de conquête pour de nombreuses institution d'enseignement supérieur, accueillera dès la prochaine rentrée un nouvel executive MBA mis en place par HEC.
S'adressant traditionnellement à un public de professionnels déjà expérimentés –en général dix à quinze années de carrière– ce type de programme est très rémunérateur pour les grandes écoles. D'où leur succès dans un nombre croissant d'établissements.
Elaboré pour couvrir les besoins des entreprises d'Etat chinoises, cet executive MBA sera également ouvert aux entreprises du secteur privé.
Annoncé le 23 juin dernier à Pékin dans les locaux du centre de
formation de la Sasac (State-owned Assets Supervision and
Administration commission of the State Council), le programme proposé
sous le patronage de cette même Sasac a été reconnu par le ministère
chinois de l'Education nationale. HEC devenant par là-même la première
école de commerce étrangère à offrir un tel programme en Chine.
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Avez-vous entendu parler de l'opération "Volutes" ? Cette initiative notamment révélée par le Nouvel Observateur (Patrick Fauconnier) et l'ouvrage d'Ali Laïdi et Denis Lanvaux "Les Secrets de la guerre économique" (Seuil 2004), n'a peut-être pas eu un écho phénoménal auprès du grand public mais l'histoire n'en est pas moins ahurissante...
A la base, la révélation par MM. Laïdi et Lanvaux d'une tentative de déstabilisation par HEC de sa grande rivale, l'Essec, décidée dès l'hiver 2000. Objectif: enrayer la montée en puissance de l'institution Cergycoise et de son prestigieux MBA. La menace n'est pas vitale, mais à l'automne 1999, 12 étudiants reçus à HEC ont préféré intégrer l'Essec. Un chiffre bien faible, certes, mais qui a plus que doublé en deux ans. L'institution, qui n'a pas de liste d'attente tant elle escompte demeurer la favorite aux yeux des étudiants, voit donc son leadership menacé.
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Le directeur de Centrale Lyon Jacques Labeyrie « bidouilleur » de CV, la nouvelle avait fait un certain bruit dans le monde des grandes écoles fin novembre (voir notes de l’époque). J’avais alors interviewé Patrick Bourgin, directeur adjoint de l’ECL mais le manque de temps allait par la suite m'empêcher d’exploiter cette interview. En voici un résumé.
A noter que Patrick Bourgin allait devenir, quelques jours après cet entretien, administrateur provisoire de l’établissement.
Quel est votre sentiment après la découverte de la supercherie ?
C’est bien sûr l’incrédulité. Des bruits couraient depuis déjà quelque temps auxquels nous n’avions pas donné suite. Mais nous avons dû peu à peu nous rendre à l’évidence devant des éléments de plus en plus précis. Et aujourd'hui, c’est la stupéfaction, l’étonnement, et la déception devant l’imposture. Un ressenti que la direction partage avec les étudiants et tous les personnels de l’école.
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